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La Princesse De Clèves Rencontre Avec Le Duc De Nemours Extrait

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Enter the email address you signed up with and well email you a reset link. De plus, cette scène ravive sa souffrance. La formule suivant apparaît comme une description physique de son état intérieur: la tête appuyée sur ses mains, hors de lui-même. De même, la tournure en point de vue interne à M. De Clèves témoigne de sa souffrance: il pensa mourir de douleur ou une affliction aussi violente. Enfin, la forme superlative reprend cette idée: je me trouve le plus malheureux homme qui ait jamais été. Mais ayant lun et lautre il ne peut être sans guerre, ne pouvant avoir paix avec lun quayant guerre avec lautre. 1659, elle reçoit tout ce qui compte à la Cour et à la Ville dans Cette œuvre raconte limpossible amour dune aristocrate, prise entre le souci de son rang, le respect dun mari dont elle ne partage pas les sentiments, et sa passion adultérine pour le duc de Nemours. La rencontre entre les deux amants est située dans la première partie du livre, à loccasion dun bal, au Louvre, sous le règne dHenri II. Cette rencontre, placée sous le signe du merveilleux, marque un moment capital dans le destin de lhéroïne : le début dun amour extraordinaire. Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne qui avait quelque chose de galant et dextraordinaire SUJET : Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves-Le lendemain quelle fut arrivée Commentaires composés La Fayette roman la princesse de clèves rencontre avec le duc de nemours extrait Qui étions-nous devant la réalité, cette réalité que je sais maintenant couchée aux pieds de Nadja, comme un chien fourbe? Sous quelle latitude pouvions-nous bien être, livrés ainsi à la fureur des symboles, en proie au démon de lanalogie, objet que nous nous voyions de démarches ultimes, dattentions singulières, spéciales? Doù vient que projetés ensemble, une fois pour toutes, si loin de la terre, dans les courts intervalles que nous laissait notre merveilleuse stupeur, nous ayons pu échanger quelques vues incroyablement concordantes par-dessus les décombres fumeux de la vieille pensée et de la sempiternelle vie? Jai pris, du premier au dernier jour, Nadja pour un génie libre, quelque chose comme un de ces esprits de lair que certaines pratiques de magie permettent momentanément de sattacher, mais quil ne saurait être question de se soumettre. Elle, je sais que dans toute la force du terme il lui est arrivé de me prendre pour un dieu, de croire que jétais le soleil. Je me souviens aussi-rien à cet instant ne pouvait être à la fois plus beau et plus tragique-je me souviens de lui être apparu noir et froid comme un homme foudroyé aux pieds du Sphinx. Jai vu ses yeux de fougère souvrir le matin sur un monde où les battements dailes de lespoir immense se distinguent à peine des autres bruits qui sont ceux de la terreur et, sur ce monde, je navais vu encore que des yeux se fermer. Ressemble à sa femme. Mme de Bellegarde, prévenue, se rend au la princesse de clèves rencontre avec le duc de nemours extrait lair brillant qui était dans sa personne, difficile aussi de voir Mme de Clèves pour la première fois, sans avoir un grand étonnement. Au mutisme réplique néanmoins le langage silencieux des regards, ballets passionnés ou langoureux des deux amants, qui remplace éloquemment le discours : puisque lamour ne peut passer par la voix, il passe par le regard de la princesse qui ponctue souvent ou remplace ses silences, se muant parfois en complicité, comme dans la scène du portrait dérobé. Le silence se voit également contredit par les gestes embarrassés de Mme de Clèves que le duc de Nemours se plaît à recenser comme marques de trouble : lamour ne se dit pas mais il se manifeste à travers le corps, contraint par la phrase non dite à sexprimer dune manière anarchique et confuse, dautant plus remarquable pour une grande dame habituée à évoluer en société. Si lhéroïne cornélienne nest pas maîtresse de ses sentiments, elle devrait lêtre de ses actions ; mais ce nest pas toujours le cas : dans une cour compassée où le paraître lemporte sur lêtre, la princesse se défait du masque hiératique et figé et se précipite vers Nemours lors de son accident de cheval. Le silence a ses limites et lamour ne connaît point le repos, si cher au cœur de lhéroïne. Se greffent sur lembarras divers silences ambigus : ceux des soupirs et des larmes, des rougissements et des évanouissements qui traduisent physiologiquement la parole impossible et le non-dit. Ces multiples démentis au silence se reflètent parfaitement dans la langue utilisée par Mme de La Fayette, avant tout économe et pudique, non dépourvue déclats toutefois qui renvoient aux battements du cœur humain, comme lécrit Virginia Woolf dans son Journal. Ces éclats sont ceux de laveu, des aveux plutôt, à la typologie fort différente, que Mme de Clèves sautorise enfin, rapprochant lintrigue romanesque du mouvement de la tragédie classique qui, après un lent crescendo, culmine dans la crise et redescend, selon une pente inéluctable à la nécessité interne, vers le dénouement attendu et fatal. Il est donc nécessaire daborder ce texte en respectant lordre chronologique qui permet seul de rendre compte, au fil de laction linéaire, de lévolution des silences de lhéroïne, de ses interruptions fracassantes et de son involution. Journaliste-Responsable ArtsExposMusées du Suricate Magazine P26 Le discours final quelle tient à Nemours, et qui est la clé de tout le roman, montre bien quà ses yeux lobstacle est dans le cœur de lhomme, et non pas dans les événements. M de Clèves mort, Mme de Clèves na plus aucune raison sérieuse de ne pas épouser Nemours, sinon celle-ci : quelle nest pas sure de sa constance. Enfin, la Princesse se retire dans un couvent et refuse de revoir le Duc de Nemours. Elle mourra quelques années plus tard. la princesse de clèves rencontre avec le duc de nemours extrait Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. Étude de style : La Princesse de Clèves, Tome deuxième Classiques Garnier, édition Magne, p. 293-294 article La cour joue donc un rôle décisif dans la rencontre entre les deux protagonistes. Sans elle, leur amour ne serait peut-être pas né…..Ce passage comporte trois grands moments. Le premier, qui est constitué par les deux premiers paragraphes, nous fait assister à la rencontre de Mme de Clèves et de M. De Nemours qui, par suite dun concours de circonstances soigneusement réglé par la romancière M. De Nemours arrive quand le bal est déjà commencé; le roi ordonne à Mme de Clèves de prendre comme cavalier celui qui vient darriver, vont danser ensemble sans avoir été présentés. Cette situation très singulière permet à Mme de Lafayette de nous faire assister ensuite, et ce sera le deuxième moment de ce passage, à la scène de la présentation des deux personnages qui va prendre une forme très particulière, puisquils vont être invités à reconnaître quils nont pas besoin quon les présente lun à lautre. Cette courte scène, où les deux héros du roman, pour ce premier dialogue, ne se parlent que par personnes interposées, constitue évidemment le moment le plus intéressant et le plus important du passage, et cela à cause, principalement, du refus de Mme de Clèves davouer quelle a reconnu M. De Nemours sans lavoir jamais vu. Il ne reste plus ensuite à Mme de Lafayette, et cest le troisième moment du passage, quà faire en quelque sorte le bilan de la rencontre, en nous laissant deviner que ses deux héros sont déjà amoureux lun de lautre. Elle le suggère dune manière assez claire pour M. De Nemours, en nous disant quil ne voit plus que Mme de Clèves. Elle le suggère dune manière apparemment plus ambiguê pour Mme de Clèves, en nous faisant part des soupçons dabord du chevalier de Guise, que semblent confirmer ensuite ceux de Mme de Chartres.