Les directives quelle contient sinspirent de la nécessité de tenter les efforts particuliers pour augmenter la production agricole et améliorer les ressources du ravitaillement général. Le ministre estime que ces résultats seront obtenus en rebâtissant dès que possible les fermes détruites mais surtout en les recréant dans la conception dune agriculture transformée, compte tenu des cultures actuelles ou futures, du remembrement des terres, de la mécanisation et de la motorisation des moyens de production, de la transformation du circuit normal des transports à lintérieur de la ferme, et du développement de la coopérative M. Raymond DAVID, Architecte du Gouvernement et aussi de la ville N 148 insiste sur la nécessité de lagrandissement de la ville de Vire, aux points de vue essentiels quil désigne ainsi :
M. Michel Bozon, sociologue et démographe, directeur de recherche
comportements étaient principalement le fait dhommes de milieux sociaux Depuis les années 1970, les comportements des hommes et Il faut noter, les caennais le savent, que les appartements du vieux-centre sont en général des surfaces assez grandes dune pièce dans laquelle une famille pouvait vivre. Caen était réputée pour être une ville qui avait raté le train de la modernité, avec ses rues courbes et sombres, combattues par les urbanistes et hygiénistes depuis le XIXe siècle, rendant certaines habitations humides. Le recouvrement du petit et grand Odon se traduisait par des égouts, parfois à ciel ouvert, où leau stagnante favorisait, dans certaines rues, les rats et la maladie. Néanmoins, les témoignages révèlent, sous linsalubrité, une effervescence dans ce centre-ville où se côtoyait ouvriers, prostituées, artisans, commerçants et bourgeois. Les larges tranchées tracées pour la circulation sur lactuelle avenue du 6 juin, autrefois inexistante, et lélargissement des voies de circulation rue Saint-Jean, rue de Geôle et autour du château donnent à voir un nouveau visage dune ville en mutation. La mise en valeur du Château a alors pour but de rendre la ville attractive au tourisme. La fonctionnalisation de lurbanisme dominé par la Charte dAthènes du fasciste Le Corbusier qui recevra la légion dhonneur du Ministre de la reconstruction et de lurbanisme, lui qui avait offert ses services à Vichy est une aubaine pour la bourgeoisie locale. Les indemnités de guerre ou dommages de guerre pour les logements perdus sous les bombes ne permettent pas aux gens de basse extraction de se reloger. Le néo-hausmannisme à la caennaise sarticule en effet sur la construction de grands appartements aux surfaces bien supérieures à celle du vieux bâti caennais. Le prolétariat ne reçoit donc pas dindemnités équivalentes au coût de ces nouveaux logements. Quelques grandes familles, qui sans nul doute navaient pas perdu dargent pendant loccupation, vont ainsi accumuler ces dommages de guerre en les rachetant aux petits propriétaires. Dans le même temps, les propriétaires des nouveaux appartements augmentent les prix du loyer. Certains logements restent inoccupés, malgré une crise profonde du logement, pendant plusieurs années, condamnant les locataires à séloigner dans la périphérie où ils sinstallent dans les baraquements. On passe ainsi dune population composée à 33 douvriers en centre-ville en 1944 à 15 à lissue de la reconstruction. La durée de la vie dans ces préfabriqués nest absolument pas due à un problème defficacité dans la reconstruction mais à une spéculation immobilière menée par la bourgeoisie locale avec le soutien de la mairie. Considérant quaucune décision na été prise à lheure actuelle concernant la reconstruction des immeubles où se trouvait lassistance publique et linspection académique rue de Caumont à Caen. Jeudi, nos confrères de Streetpress révélaient dans un article le contenu dun groupe Facebook baptisé Le tribunal administratif de Caen a annulé mardi larrêté municipal du 8 novembre 2002 de la députée-maire UMP de Caen Brigitte Le Brethon, qui limitait notamment les lieux de prostitution aux rues où se trouvent le commissariat, la gendarmerie et la préfecture, a-t-on appris de source judiciaire. SINISTRES-Une mise au point des allocations a été faite, certains reversements demandés. DEurope une action de communication en faveur de légalité entre M. GILLE donne lecture du rapport et du projet de délibération suivants : 954 logements ont été partiellement sinistrés et 276 totalement, représentant en tout un capital de construction de 17 800 000 F. La réparation totale de ces pertes exigeait au 1er juin 1945, 80 millions et demanderait à lheure actuelle en raison des récentes augmentations plus de 120 000 000 M. TREHET-Le conseil général pourrait se prononcer dès maintenant sur lopportunité du voeu. Tout dabord 211 habitants des quartiers qui doivent être annexés protestent sans autre indication.