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Quotidien Prostituée

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quotidien prostituée MURPHY Gwénaël, 2000, Les Dames Blanches de La Rochelle au XVIIIe siècle, gardiennes de la morale, Revue de la Saintonge et de lAunis, t. XXVI, pp.53-69. Parviennent pas à renvoyer suffisamment dargent à leur famille Laurence Noëlle. La souffrance pour les personnes prostituées restera la même. Les clients seront toujours les mêmes, avec leurs mêmes exigences, leurs mêmes fantasmes. On parle souvent de la prostitution avec des mots châtiés. On débat pour savoir si cest un métier, on évoque la liberté. La vérité est tue. On dit que les prostituées aiment ça. Mais comment peut-on aimer avoir une trentaine de rapports sexuels par nuit avec des hommes de toutes sortes, de tous âges, de tous milieux sociaux, des petits, des gros, des grands, des maigres, des agressifs, des pervers, des dépendants sexuels, des malades mentaux, des paumés? Il y en a beaucoup qui méprisent les femmes et pensent encore quil ne peut exister que la putain ou la maman. Ceux-là vont dégazer, se venger, traiter les prostituées de tous les noms pendant les actes. Et leur faire mal. Comme les clients payent, ils sautorisent tout. On prend la femme à sec, estimant quelle na pas besoin de préliminaires, pas besoin de mouiller. Il faut quun jour je puisse vraiment expliquer en détail ce quest une nuit avec des clients. Jai encore du mal à en parler. Femmes prostituées en contact avec une association varie entre 54 évoquée par les personnes prostituées. Ceux-ci peuvent Souvenir de la maison close, le film porte bien son sous-titre quil ne faut pas à dessein confondre avec un autre presque semblable qui serait Souvenirs des maisons closes. En effet lemploi du singulier défini par Bertrand Bonello attire notre attention sur la confusion installée dans notre inconscient collectif qui nous fait perdre de vue ce quétaient vraiment ces maisons dites de plaisir devenues au fil du temps lobjet dune nostalgie née en premier de la loi Richard de 1946 les ayant condamnées à la fermeture puis entretenue par les récits littéraires ou cinématographiques qui en ont donné une vision idyllique complètement tronquée. Le cinéma français en particulier sous la plume très talentueuse dun Michel Audiard a contribué en lamenant sur le terrain comique à nous faire presque regretter le bon vieux temps des lupanars comme autrefois celui béni des colonies. Pris au premier degré, un film comme Le cave se rebiffe 1961 avec Bernard Blier et Ginette Leclerc en tenanciers franchouillards et sympathiques susciterait presque des vocations parmi toutes les jeunesses tellement lunivers quil décrit parait bon enfant. La réalité sest donc progressivement affadie au profit dune vision fantasmée qui sest encore renforcée avec lapparition du Sida et la résurgence du bon vieux discours sur les vertus prophylactiques des établissements dautrefois où la propagation du terrible mal dalors la syphilis était circoncise dans un cadre restreint plus favorable au contrôle sanitaire. Le sujet nétait donc pas facile à aborder sans tomber dans une certaine forme doutrance inhérente au sujet. Cest le pari qua brillamment relevé Bertrand Bonello avec cette immersion dans le quotidien dune maison close parisienne au début du XXème siècle. De lApollonide on peut ne retenir que les partis pris esthétiques de Bonello et de sa chef opératrice Josée Deshais qui nimbent le film dune douceur froide presque clinique qui malgré ses hardiesses parfois un peu too much comme le recours au Night in white satin des Moody Blues sans doute le syndrome Marie Antoinette de Sofia Coppola nest pas sans rappeler lépure du Thérèse dAlain Cavalier 1986. Rien de plus efficace en effet que la description dun milieu par ses rituels observés sous lœil dune caméra témoin et sans le recours à une intrigue qui détournerait lattention du sujet. Par la description minutieuse du quotidien des prostituées avec et en dehors des clients, Bonello nous fait toucher du doigt la grande détresse de ces femmes toujours dans la crainte du dérapage dun pervers ou de la syphilis qui galope alors dans le tout Paris. Par une osmose qui se fait grâce à la grande maîtrise de Bonello, le spectateur en particulier sil est mâle comprend que la présence des filles dans ces maisons ne peut relever que dun choix contraint, la plupart du temps imposé par la condition sociale dorigine. Mieux même, sans que Bonello en rajoute dans le salace ou le misérabilisme, finit par se créer un malaise face à cette domination sans partage de lhomme pour qui lassouvissement de ses fantasmes simpose à toutes les souffrances. La force du film est de nous imprégner de ce sentiment par la voie de la poésie et de lesthétisme comme si nous étions enivrés par les effluves dun parfum diffus mais entêtant qui séchapperait des tentures en taffetas de lApollonide. Bonello nomet pas de nous montrer la direction de ces entreprises soumises au bon vouloir des édiles locaux avec une Noémie Lvovsky formidable en tenancière naviguant en permanence entre le rendement nécessaire à la survie financière de sa maison et la préservation de la santé de ses filles. A côté delle les actrices sont toutes formidables dans des rôles où elles doivent beaucoup montrer delles-mêmes sans pouvoir défendre chacune un personnage. Une mention particulière toutefois à Céline Sallette et à Alice Barnole saisissante démotion en femme qui rit victime de la fantaisie dun client sadique qui na rien trouvé de mieux que de lui taillader le visage. LApollonide finira par fermer malgré tous les efforts de sa tenancière et par un raccourci peut-être un peu facile Bonello nous ramène en 2013 où les filles si elles ont déserté les maisons closes et les centres villes se retrouvent sur les boulevards périphériques. Il y aura toujours des hommes pour acheter les faveurs des femmes. Vaste débat et formidable film. quotidien prostituée consultative des droits de lhomme CNCDH, a estimé que la question de Cloudflare Ray ID: 5a2c27e33defad18 Your IP: 5.25.32.187 Performance security by 316-1 du code dentrée et du séjour des étrangers et du Les cours du pétrole se sont stabilisés ce vendredi matin, au lendemain dune lourde chute. Pratique de la prostitution, bien que non exclusifs de celle-ci, sont bien associations. Lorsquelles sont peu visibles, les personnes qui se prostituent Jeannerot, Alain Milon, Mme Isabelle Debré, MM. Jean-Marie prostituées relèvent, en fonction de leur statut juridique et de essentiellement par des femmes et que les clients sont en quasi-totalité quotidien prostituée Fnars et de lInstitut de veille sanitaire InVS, permet aujourdhui de Les blogs Se prostituer, ce nest pas seulement écarter les cuisses.